domingo, 30 de julio de 2017

Tic-tac

El apeadero estaba en silencio. Vías de odio atormentaban sus complejos.

Asqueado de asquearse. Decía que le faltaba tiempo para contemplar las estrellas, que tenía plomo en los pies.

Doblegado por su propio peso en un mar de desdichada melancolía se convencía de que no iba a ser capaz de salir. Bloqueado por un futuro cada vez más oscurecido por los giros del reloj.

Llegaba el momento de enfrentarse a lo que tantas veces había evitado. Vació los bolsillos de las cosas no dichas, y guardó sus pedazos de sueños rotos. Se acabaron las segundas oportunidades. No más arneses ni redes. Todo o nada. Juegan blancas. Órdago a chica. Abre los ojos.

martes, 18 de julio de 2017

Nolwenn Leroy - Juste Pour Me Souvenir


Comme on souffle sur les braises
Voilà que le vent rôde
Tournoie contre la falaise
Que la marée taraude

Ce ne sont pas des larmes
Ni même de la rosée
Que mon visage réclame
Juste un peu de buée

Un peu d’eau et de sel
Juste pour me souvenir
Que derrière les nuages du ciel
Se cache ton sourire

Juste un peu d’eau sur les lèvres
Juste pour me souvenir
De ce dernier baiser amer
Juste avant de t’enfuir

Dis-moi juste que tu es ici
Sous l’océan enfoui
Dans les bras d’une sirène qui
Te chantera toute la nuit
Te chantera toute la nuit

Je marche sur la grève
Où les bateaux s’échouent
Mais jamais la marée ne ramène
Nos hommes jusqu’à nous

Le vieux phare allumé
Tranchant comme une lame
Me rappelle que Saint-Cast avait
Laissé chez lui sa femme

Qui marchait dans le sel
Juste pour se souvenir
Que derrière les vagues du ciel
Se cachait son sourire

Juste un peu d’eau sur les lèvres
Juste pour me souvenir
De ce dernier baiser amer
Juste avant de t’enfuir

Dis-moi juste que tu es ici
Sous l’océan enfoui
Dans les bras d’une sirène qui
Te chantera toute la nuit
Te chantera toute la nuit

L’Océan qui t’a enlevé
Envoie son écume à mes pieds
Pourrai-je un jour lui pardonner